LES FIEFS
Sur le cadastre moderne, on compte une dizaine de Fiefs à Breuillet. Selon Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime édité par les éditions Flohic, La paroisse de Breuillet, d’abord intégrée à la seigneurie de Mornac, est ensuite divisée en plusieurs fiefs nobles : Théon, La Rochebreuillet, Taupignac, La Simandière, Le Caillaud, puis, bien plus tard, Le Pouyaud et Chalézac.
Dans le Petit Robert, Fief est, au moyen âge, le domaine concédé par le seigneur à son vassal en contrepartie de certains services. Albert Dauzat confirme avec l’ancien français fieffe : "propriété acquise moyennant une rente perpétuelle". La définition de Jacques Duguet concernant les Charentes, est plus restrictive : "On appelait Fief (prononcé Fié), un ensemble de vignes soumises à la même redevance seigneuriale, parce que les terrains avaient été concédés en même temps à des particuliers pour y planter des vignes." On définit chaque Fief par le nom de son propriétaire, par celui du hameau dont il est proche, par sa situation, sa vue... et parfois par une anecdote.