LA GROSSE PIERRE et LES PIERRIÈRES
Pour le mot Pierre, le Dauzat, dictionnaire étymologique, renvoie au mot Peyre et donne la définition : "du latin Petra, pierre, rocher, montagne, peut aussi désigner des ruines antiques". Ce lieu-dit — le plus à l'est de notre commune — se situe après La Grave, sur la route conduisant de La Tremblade à Saujon (photo ci-contre). L'endroit ne fait pas penser à une montagne, il est même assez plat. On imagine donc mal un rocher à cet endroit. Cette Grosse Pierre serait donc, si l'on en croit Anne Audier, le lieu où se dressait "quelque mégalithe aujourd'hui disparu".
Jean-Sébastien Pourtaud dans son ouvrage de référence, "Dolmens menhirs et pierres à légende en Charente-Maritime" (éditions les Indes savantes, 2021), semble aller dans ce sens. Il ajoute : "De nos jours, apparaît ou disparaît au gré des labours une dalle affleurant le sol."
Le Larousse ne parle pas de Pierrière mais de Pierrier : "lieu où le sol est couvert de pierres". Il faut donc rapprocher les Pierrières des Groies . On trouve les Pierrières breuilletonnes en trois endroits bien différents sur le cadastre : près du logis de Chalézac (photo ci-dessous à droite) le long de la route Saujon - la Tremblade (des noyers y ont été plantés), le long de la Route de Royan, à gauche, après le Château vert en allant vers le Fief de Cocu (photo ci-dessous à gauche).
Note : Dans la partie de territoire cédée à la commune de Mornac en 1883, se trouvait un lieu-dit appelé À la Grosse Pierre. Il apparaît sur le cadastre de 1837, près du Cailleau.