NOS TRAVAUX DIVERS (ET D'ÉTÉ)
En dehors des temps forts saisonniers — les foins, les moissons, les vendanges — la principale caractéristique de nos travaux était leur grande variété. Polyculture et petit élevage obligent ! Évidemment, nous produisions déjà du maïs, mais en petite quantité. Des betteraves aussi... En fait, nous pensions surtout à nourrir nos "bestiaux". Et pour nous, il y avait les arbres fruitiers, les patates et tous les légumes du jardin (garantis bios). Nous étions donc cultivateurs, mais aussi jardiniers, maçons, bricoleurs, bûcherons... Et plus tard, mécaniciens !
Les betteraves (les jhoutes) : de l'outil pour les planter (à gauche), en passant par le "beuchaghe" et la récolte, pour finir au moulin.
La mécanisation de nos campagnes avait commencé avant la dernière guerre, même si ces photos datent de 1940 et 1942.
La charrette utilisée pour de nombreux travaux avait même son cric.
Le jardin
La terre était basse en ce temps-là. Les premiers motoculteurs furent appréciés, même s'ils ne démarraient pas toujours. Quant à la taille des arbres frutiers, rien n'a vraiment changé...
Quelques objets utiles
Banc de taillage
Cueille-fruits
Serpe et faucille
Outils de bûcheron
Un p'tit coup à la coie ?
Certains plantaient de l'ail... mais pas tous !

L'AIL DE MYIEN
Papa Valentin et tonton Myien (Émilien) étaient beaux-frères et se voyaient souvent. Un jour papa lui dit : « Ah ! jhe seu bin content, jhe vin d’pianter moun ail ! as-tu pianté le tien Myien ? » Tonton lui répondit : « Pianter de l’ail ! minme les cheuns n’en voulant pas !
Marcelle Machefert, 31 janvier 2009

Égreneuse et tarare (pour séparer le grain de la balle)
Indispensable pour la plupart des travaux : la meule.