NOS FENAISONS
Certes, il pouvait arriver qu'une "Mireille" "mé agrâlante" que les autres, nous incite à nous coucher dans le foin, avec le soleil pour témoin... mais le plus souvent, nous coupions cette herbe et la mettions en "barguenas" sous les rayons ardents de l'astre du jour. Puis, de pleines charrettes ramenaient ce foin vers nos granges. Cet hiver, nos bestiaux auraient de quoi manger.
Maquette de charrette par Robert Favre
1932 : on faisait alors, les foins en famille
Sur un livre de lecture de 1964, les écoliers découvraient "les travaux des foins" (pour ceux qui ne les connaissaient pas encore).
La "coue" (dans le "couet") pour affûter le "dail".
Après avoir été coupée, l'herbe était râtissée…
…et rassemblée en tas : les "mailloches" ou "barguenas"
Pour "faire les foins" : le "dail" (faux), la fourche et le ratiâ (râteau). Sans oublier la forge et le marteau pour redonner du tranchant.
Le tracteur, lui aussi, va bien faciliter les choses.
Le cheval et la machine au service de l'homme : faucheuse (photos 2 & 3) et râteau-faneur (photos 1 & 4).
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Chargement du foin
Scie à foin
Tire-foin
1938 : Départ pour les champs