LE MAGARIN
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Sur la route Saujon-La Tremblade (D14), l’urbanisation a progressivement relié Le Magarin au Bourg de Breuillet. Mais ne parlez surtout pas du Magarin (tel qu’il apparaît pourtant sur tous les plans) à un vieux Breuilleton, vous passeriez pour un "baignassout" (un Parisien, si vous préférez). Ici, on ne parle que du Margarin, comme on dit La Courbe au lieu de La Coubre. Et on n’a peut-être pas tort... En effet, dans un chapitre de l’incontournable site Histoire-Passion consacré aux anciennes mesures, on peut lire : 24 mars 1761 : Elie Roufinaud, du Margarin (Breuillet), achète « la journée à quatre hommes de vigne sittué au Fief de la Champagne de Mornac en les six-uns paroisse de Breuillet, aterage du seigneur prieur de Mornac ». Nous avons, ici, respecté l’orthographe originale. Pour appréhender l'origine de de toponyme, il faut se référer, sur les conseils avisés de la famille Girard, à des archives du XVIIIème siécle. |
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On y apprend en effet que ce hameau s'appelait alors Maine Guérin. Même si A. Dauzat parle de Demeure venant du verbe Manoir (latin Manère), un Maine était au Moyen Âge, une unité de culture donnée à des serfs pour la mise en valeur des terres. Les maines sont à l'origine de nombreux hameaux de Saintonge maritime : Maine Gaudin, Maine Bertrand, Maine Geoffroy... Presque tous sont suivis du nom d'une personne. Comme notre Maine Guérin devenu par déformation Le Magarin. | ||||||||||||