L'ESPIC
VARIANTES : CHEMIN DE L'ESPIC, L'ESPIE
On trouve sur le cadastre, Espic et Espie. Le premier semble être une simple déformation du second même si le cadastre de 1837 utilise une troisième orthographe : Espies. Faut-il pour autant suivre Georges Musset qui écrit que Espic viendrait de Aspic, le serpent (vipère) ? L’explication de Jacques Duguet nous paraît nettement plus convaincante : "Des dérivés de éceper (extirper les souches), du type écepis, ont posé des problèmes aux géomètres du cadastre, qui n’ont pas su les identifier. En effet, ce mot a été souvent déformé en acepis et les deux formes, réduites respectivement, dans la prononciation, à espis et aspis, ont été plus ou moins malmenées." Manifestement, dans cette zone située à l'est du hameau de Chalézac, on a dessouché ou, peut-être, arraché des ceps de vigne. Lors de la crise du phylloxera, par exemple... Bref, on a fait des écepis.
La voie qui passe là, et qui prolonge la Route du Pouilleau pour atteindre la D14 à la hauteur des Rosiers, a fort logiquement pris le nom du lieu-dit, L'Espic.
Notons que sur l'ancien cadastre (1837), figurait un lieu nommé L'Espis, à l'ouest de Coulonges, à proximité de la commune de Chaillevette. Victime du remembrement, il a disparu. Comme a disparu L'Espic que ce même document situait entre Le Bourg et Le Candé, avant que l'urbanisarion ne les relie.