BREUILLET
VARIANTE : LE HAMEAU DE BREUILLET
Diminutif du mot Breuil signifiant bois. Breuillet est donc synonyme de petit bois. Albert Dauzat va même un peu plus loin : "petit bois entouré d’un mur ou d’une haie". Jacques Duguet nous précise l’origine : "Capellanus de Broilet en 1233, Ecclesia Sancti Viviani (église St Vivien) de Breulheto en 1307". Robert Colle ajoute : "Le pays de Breuillet est une champagne calcaire coupée de petits bois qui ont donné son nom au Bourg, sans doute à l’époque carolingienne".
François Julien-Labruyère (fidèle à Albert Dauzat) fait remonter cette origine bien plus loin puisqu’il classe Breuillet dans les toponymes gaulois en soulignant la forte densité de toponymes celtes dans cette région. Plus loin, le même auteur nous apprend que Breuillet était au XIème siècle, un petit prieuré dépendant directement de Cluny. Émile Jeanneau, chargé de recherches au CNRS, ajoute qu’au XIIIème siècle, "un sieur Dubreuil abandonna (de gré ou de force) au puissant seigneur Robert de Matha, les exploitations de la forêt de Salis (située entre le chenal de La Péride et Breuillet). Et pourtant, le même auteur a trouvé un nom différent sur une carte de l’ouest de la Saintonge, après l’invasion romaine : "Une île importante groupait en son sein, les villages d’Arvert, Étaules et Chaillevette. Le Sinus-Aquitanicus baignait une longue bande de terre reliée au continent ; cette presqu’île comprenait les bourgades de St-Augustin, Breudiet (Breuillet), St-Sulpice, Royan et Médis." On peut supposer que l'orthographe de ce Breudiet n’est qu’une erreur du cartographe...
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Contrairement à ce ce que son nom pourrait laisser supposer, le Hameau de Breuillet, qui occupe une zone boisée (La Terre de Chez Gilles), ne se situe pas dans le Bourg, mais au Montil.