PORTE-FÂCHE
EXTENSION : CHEMIN DE PORTE-FÂCHE |
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Raymond Doussinet classe le toponyme Porte-Fâche, qui se situe à l'ouest du Bourg, dans la rubrique "Villages des Charentes aux noms goguenards, péjoratifs ou de mauvais augure". On peut en déduire sans trop se risquer que cette terre breuilletonne fut autrefois l’objet de désaccords, de fâcheries, entre propriétaires voisins. Anne Audier n'y va pas par 4 chemins : "On a coutume de dire qu'il existe au village deux sujets de fâches : les drôles et les poules. Cependant, la plupart des querelles naissent de questions de bornage et de partage car c'est dans la propriété, si minime soit-elle, que le Charentais est le plus sensible." Un état d'esprit qui, fort heureusement, a bien changé ! | |||||||||||||||
Alain Bertin se souvient que son père appelait ce chemin, Le Sentier des Bournevelles (photo de gauche). Nous ignorons l’origine de ce toponyme qui ne figure, à notre connaissance, sur aucun document. On peut toutefois envisager quelques pistes grâce au patois : ine Bourne, c’est une borne, un souterrain. Ine Bourgne, c’est une ruche. Il y en a encore pas loin de là... | |||||||||||||||
D'autres toponymes ont disparu dans le secteur de Porte-Fâche : Les Coujolles (que l'on prononce plutôt Couyolles...), mais aussi la Pièce à Boisseau, du nom de son propriétaire ("à" remplace souvent "de"). Rappelons que le boisseau (du gaulois boisse) est une ancienne mesure de capacité utilisée pour les matières sèches, les grains et farines notamment. Il s'agissait d'un récipient cylindrique en bois ou en métal correspondant, en France, à 12,67 litres (12,5 à partir de 1812), soit un douzième de setier. Le Chemin de Porte-Fâche va de la Route du Montil à la Route du Magarin. Voir aussi Les Pifreries. |
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Dans l'Atlas de l'arrondissement de Marennes par Lacroix, on relève la présence d'un moulin sur la hauteur (toute relative...) de Porte-Fâche. | |||||||||||||||