MONTE-RUDE
La prononciation locale fait plutôt entendre Montrude et c’est, d’ailleurs, l’orthographe que l’on trouve sur un exemplaire du cadastre de 1837, alors que sur un autre est porté Monte Rude... L'othographe utilisée par l'hebdomadaire La Seudre (03/09/1893) pour une vente immobilière sur saisie, est peu différente : Monterude.
De nombreux toponymes charentais concernant de modestes écarts ou des terroirs sont ainsi — de façon plaisante — suggestifs ou descriptifs. Jacques Duguet cite Monte-à-Peine, Roule-cul, Les Pirouettes... et bien sûr, Monte-rude, à Breuillet, car la pente est sévère pour accéder à cette petite hauteur, à droite de la route principale conduisant à Mornac. Émile Jeanneau nous le confirme : "Vers 1839, la route Mornac-Breuillet, par le lieu-dit la Montée rude, n’était qu’un modeste chemin de terre argileuse impraticable pendant la saison d’hiver." Du sommet, la vue est somptueuse !