LA LOGE
Albert Dauzat nous apprend que de nombreux hameaux et lieux-dits portent ce nom, surtout dans la moitié nord de la France. Il définit la Loge ainsi : "hutte, cabane, plus spécialement cabane couverte de feuillage". Xaintonge y ajoute la prononciation saintongeaise en écrivant Loghe : "Logis des gens miséreux, qui a donné son nom à la cabane de fortune pour se mettre à l’abri du mauvais temps quand on travaille à l’extérieur ; cabane en branchages dans les bois, en roseaux dans les marais, en pierres dans les vignes ; baraque en bois des sauniers ; abri des chasseurs pour le gibier d’eau..." Notons qu'au temps des marais salants, la loge était la "cabane en bois, située sur une bosse, servant à protéger les outils des intempéries. Au plus fort de la récolte, elle pouvait également loger le saunier pendant la nuit."
Évidemment La Loge qui a donné son nom à ce lieu-dit de Breuillet n’existe plus. Elle se trouvait sur la droite de la rue qui conduit du garage Renault au Relais fleuri, dans une zone qui, depuis, s’est fortement urbanisée. Mais il existait d’autres loges à Breuillet ! Dans les années soixante, celle qui se trouvait au bout des vignes de la route du Billeau était très appréciée des chasseurs et... des amoureux.
Voir aussi Cabane, Cayenne et Masures.